TAIZÉ

Valencia 2015

Témoignages de jeunes ayant participé à la rencontre

 
Pendant et après la rencontre, des témoignages de jeunes collectés par l’équipe media sont publiés ici.

Vendredi 1er janvier

Après l’eucharistie dans les paroisses d’accueil, les familles ont accueilli leurs hôtes pour le repas du Nouvel an. Puis les jeunes ont dû gagner le lieu de départ des bus, voire la gare ou l’aéroport, pour repartir vers leurs pays. On a compté 52 pays représentés parmi les participants, sans inclure les volontaires venus de Taizé !


María, de Benaguasil, 7 ans

Nos jours de Taizé ont été très beaux. Ce sont des italiennes qui sont venues chez moi. Nous étions toutes des filles, sauf mon père. Elles étaient trois. Elles s’appelaient : Elena, Chiara et Marta. Je ne les voyais presque pas, parce qu’elles allaient à Valence. Le soir du 31, nous avons beaucoup dansé et j’ai failli m’étrangler en mangeant les raisins des 12 coups de minuit. Leur départ fut très dur pour moi.


Canelle et Isis (France)

Nous avons été accueillies dans un village à l’ouest de Valencia par une vieille dame. Au début nous ne nous parlions pas trop à cause de la langue mais la vieille dame nous transmettait son affection en nous offrant un petit déjeuner copieux et des gourmandises pour la journée et en nous répétant souvent « vous êtes chez vous ». Au fil des jours nous avons osé parler un peu plus en espagnol et le jour de l’an sa fille est venue manger avec nous et la conversation a été plus facile. Au moment de partir la vieille dame nous a tendu un double des clés de sa maison. Alors on n’a pas compris en disant qu’on repartait en France et elle a alors ajouté : « Je vous ai dit que vous étiez chez vous, donc gardez la clé pour revenir quand vous voulez... » Cette confiance nous a beaucoup touchées et fait réfléchir.


Daniel (Espagne)

Pour moi, un des meilleurs moments vécus ces jours a été la récitation du Notre Père dans plus de 10 langues différentes, nous étions rassemblés en celui qui nous unit indépendamment de notre confession, langue ou origine.

Dans une de ses méditations, frère Alois nous a dit : « Chacune de nos vies peut devenir comme une petite lumière de paix qui brille dans les ténèbres ». Il est clair que pour cela nous avons encore du travail à faire. Nous devons participer à la construction d’un monde nouveau, engagé et solidaire, uni et pluriel. Je porte dans mon cœur ces nombreuses personnes rencontrées, de l’Espagne et de nombreux autres pays.


Teresa (Biélorussie)

Le 1er janvier, nous avons partagé le repas du Nouvel an avec nos familles d’accueil, après la messe. Dans ma paroisse d’accueil, on entendait des conversations amicales en différentes langues - polonais, croate, italien, espagnol... Puis nous avons pu une nouvelle fois expérimenter le sens de l’hospitalité des familles espagnoles, en partageant la traditionnelle paella. De tout cœur, merci à tous nos hôtes pour leur gentillesse !


Toni (Allemagne)

Je connais quelques histoires de réfugiés, parce que je travaille comme traducteur pour eux. A Valence, les paroles de frère Alois et sa visite en Syrie m’ont touché d’une manière particulière. En effet, j’ai vu les images de la Syrie bombardée et détruite que m’a montrées un réfugié. Les paroles de frère Alois m’ont redonné de la force, pour continuer à être miséricordieux et à pardonner. En ce moment, certains disent que les réfugiés - et les étrangers - qui se trouvent en Allemagne sont des criminels. Mais ce n’est pas vrai, et depuis Valence j’essaie de parler aux gens et d’enlever la peur qu’ils ont en eux.


Jeudi 31 décembre

Après une matinée dans les paroisses d’accueil comme les jours précédents, le programme prévoit comme lors de chaque étape du pèlerinage de confiance un temps de rencontres par pays. Le soir, les jeunes se retrouvent dans les églises de toute la ville et de la région pour une prière pour la paix à partir de 23 heures, puis la fête des nations au cours de laquelle chaque peuple accueilli dans la paroisse peut présenter une danse, un chant, une tradition culturelle.

Kimiko (Japon)

Parmi les jeunes du Japon venus avec moi participer à la rencontre, certains ont reçu le baptême dans leur enfance et se trouvent actuellement loin de l’Église. L’un d’eux a décidé de venir à la rencontre, cherchant la réponse à la question : « Que signifie croire en Dieu ? »

Pendant la rencontre par pays, une autre a demandé au frère si c’était possible pour les non-croyants de s’approcher de la vérité - elle disait du « principe de vie ». Elle demandait aussi ce que la miséricorde signifiait vraiment au quotidien. Toutes ces questions résonnèrent profondément en moi, je pense qu’elles nous ont aidés à réfléchir à ce que signifie vraiment avoir la foi.

Dans notre paroisse d’accueil, je me suis finalement retrouvée animatrice. Je pense que nous avons tous vécu de très bons moments de partage dans les petits groupes.


Aloys (Autriche)

Un aumônier pour les étudiants autrichiens de Graz, Père Aloys, a partagé les expériences de son voyage en Syrie en 2013, en lien avec les récentes paroles de frère Alois. A cette époque-là, la ville était bien plus paisible. Il se rappelle comment les musulmans, les juifs et les chrétiens priaient ensemble dans la vieille mosquée.

Aujourd’hui, il y a beaucoup de réfugiés syriens en Autriche. Beaucoup de personnes ont montré de la solidarité et ont essayé d’aider ceux qui sont dans le besoin, malgré la méconnaissance et la peur qui empêchent d’autres personnes de s’engager auprès de ces réfugiés. Cet hiver, Aloys a organisé un repas de Noël pour les Syriens à Graz avec une communauté d’étudiants. Il organise souvent des voyages à Taizé pour ces étudiants de Graz, et il a aussi accompagné des groupes cette année pour la rencontre européenne. Il estime que les prières œcuméniques sont vraiment importantes et qu’elles sont essentielles pour le futur de l’Église. Il espère qu’un jour il pourra accueillir des pèlerins de Taizé à Graz.


Arya (Kurdistan, Allemagne)

Lors d’un atelier sur la découverte de son propre chemin à partir de la parole de Dieu, deux frères de Taizé ont partagé leurs réflexions. Le premier frère a commencé en expliquant qu’il nous faut croire que Dieu nous a confié une grande tâche dans notre vie. Nous devons laisser tout ce que nous possédons derrière nous et suivre son chemin et sa parole. Nous sommes tous invités à annoncer le royaume de Dieu, bien que nous n’en connaissions que peu de choses, et nous devons apprendre à regarder au-delà de l’apparence des choses. « Tu ne dois pas avoir peur des défis, parce qu’ils font partie du chemin de Dieu que nous devons découvrir ! »

Pour le second frère, cette façon de penser pouvait paraître trop ambitieuse : « En se concentrant trop sur les grandes choses, nous pourrions passer à côté des petits signes que Dieu nous envoie ». Les deux frères étaient d’accord sur un point : chacun doit commencer par les « petites choses » de la vie, qui peuvent ensuite grandir, et grandir encore, jusqu’à atteindre une taille extraordinaire. Pour cela, il est nécessaire d’apprendre à écouter la voix de Dieu. Le meilleur exemple est celui de Jésus, qui a construit toute sa vie autour d’une phrase toute simple : « Tu es mon fils bien aimé ». En plus de la parole de Dieu, il est aussi important d’écouter ce que dit notre cœur, parce que cela représente un désir profond et inexprimé que nous portons en nous.


Raul (Espagne)

« Mon but est que les gens profitent de la beauté des prières sans savoir qu’un grand nombre de volontaires travaillent dans les coulisses ». Raul est permanent à Taizé depuis octobre et travaille en tant que volontaire à Valence. Il se décrit comme le “concierge” de la tente B. « Je suis l’organisateur principal pour la tente, je gère une équipe de huit volontaires et nous nous occupons de tout ce qui doit être fait ici, depuis les inspections journalières le matin jusqu’à l’accueil des pèlerins pour la prière le soir ! »

Raul est conscient de sa grande responsabilité et de la masse de travail qui doit être effectuée, mais il est heureux que les frères lui accordent autant de confiance.


Mercredi 30 décembre

Dans les paroisses d’accueil, les prières et les petits groupes d’échange ont permis aux jeunes accueillis de mieux se connaître et de rencontrer des témoins d’espérance. L’après-midi, le programme des ateliers s’est poursuivi. Au cours de la prière du soir, frère Alois a annoncé les prochaines étapes du pèlerinage de confiance sur la Terre et la prochaine rencontre européenne à Riga, en Lettonie.

Julia (Allemagne)

L’atelier interreligieux a abordé le thème de la miséricorde. Isaac Sananes Haserfaty, le président de la communauté israélite de Valence, Don Esteni Escuerdo, l’évêque auxiliaire de Valence, et Miriam Barouni, la représentante de la jeunesse du Centre culturel de Valence, ont partagé leur point de vue sur la miséricorde. Les trois sont d’accord sur un point : toute créature vivante est l’objet de l’amour et de la miséricorde de Dieu. M. Haserfaty a présenté la célébration juive où l’on demande pardon aux autres afin de recevoir la miséricorde de Dieu. L’évêque s’est concentré sur des histoires bibliques comme celle du fils prodigue : « Dieu est plus que justice. Il est amour : il ouvre ses bras et nous pardonne. »

Au cours de l’atelier, des jeunes ont posé des questions qui ont mis en avant un problème majeur : pourquoi existe-t-il autant de guerres alors que les trois religions s’accordent sur l’importance essentielle de la miséricorde ? Miriam Barouni a répondu en déclarant : « J’appartiens à une religion qui est accusée d’être violente et terroriste, mais les gens qui font ces actes criminels ne me représentent pas en tant que musulmane. Mon Dieu et ses prophètes m’enseignent à vivre dans l’amour, la paix et le respect des autres. Le vrai djihad (lutte) est le combat contre l’ego et l’égoïsme des êtres humains ».

Un autre participant ajoute : « Pour être miséricordieux, nous devons arrêter de penser seulement à nous et commencer à penser aux autres aussi. Ils ont besoin de nous, tout comme nous avons besoin de Dieu. »


Serge (Pays-Bas)

« J’étais assis dans une rue de Valence, comme chaque jour durant ces trois dernières années, quand un jeune s’est approché de moi et m’a proposé de prier avec lui dans l’église à côté. Nous y sommes entrés ensemble. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas prié.

Je viens des Pays-Bas, mais j’habite maintenant en Espagne. Je suis allé dans le village de Taizé il y a quelques années. Je vous laisse imaginer ma joie quand j’ai appris la nouvelle de la rencontre européenne à Valence. Même s’il est parfois difficile de trouver un endroit où se doucher, je peux au moins apprécier la nourriture qui m’est donnée par les pèlerins. »


Mardi 29 décembre

Ce mardi matin a eu lieu la première prière du matin dans toutes les paroisses impliquées dans l’accueil. Les prières de midi et les ateliers de l’après-midi ont eu lieu dans différents endroits du centre ville de Valence.
 
La journée s’est terminée par la prière du soir. Dans la cathédrale, le cardinal Cañizares a salué les jeunes participants puis frère Alois a donné sa méditation quotidienne.

David (Portugal) & Pablo (Espagne)

La rencontre européenne est aussi une opportunité pour des gens de milieux différents et d’opinions diverses de dialoguer et partager leur perspectives sur la vie. Un exemple nous est donné ici par David et Pablo :

  • David (27 ans), pèlerin du Portugal : « Je suis professeur de flûte à Lisbonne, mais j’ai étudié la culture catalane à l’université. Je pense qu’en étant ici à Valence, nous pouvons être agents de paix et respecter toutes idées à travers un dialogue constructif ».
  • Pablo (29 ans), prêtre d’Espagne : « Je suis un prêtre diocésain à Valence. Je crois que l’unité ne signifie pas l’uniformité : une mélodie sonnerait faux si toutes les notes étaient les mêmes. La rencontre à Valence est une occasion de partager nos valeurs communes et de découvrir comment mieux communiquer en dépit de nos différences ».


Szymon (Pologne)

Szymon (26 ans) est un volontaire polonais. La rencontre européenne de Valence est sa deuxième rencontre européenne, mais cette année il est présent en tant que volontaire. La première fois qu’il a entendu parler de Taizé, il n’a pas été particulièrement intéressé. Néanmoins, depuis qu’il a participé à la rencontre européenne de Prague l’an passé, il a changé d’avis. Il a réalisé qu’il peut faire quelque chose de différent : « C’est fantastique. Pendant une rencontre européenne nous avons cinq jours uniquement pour Dieu, pour nous-mêmes et pour les autres. C’est aussi une possibilité pour nous de renouveler notre relation avec Dieu. »

Le jour de l’accueil, il travaille en tant que « point d’information mobile » à l’accueil polonais et aide les pèlerins qui arrivent. Même si Szymon ne parle pas espagnol couramment, il a un très bon contact avec sa famille d’accueil : « La langue peut être une barrière, mais en étant ouvert, on peut comprendre et se faire comprendre avec peu de mots ».


Greg (États-Unis)

« Qu’est-ce que la miséricorde ? Où pouvons-nous trouver un aperçu de son sens dans la littérature et dans les textes sacrés ? », a demandé le frère au début de l’atelier intitulé « Quand surgit la miséricorde… » En lisant l’histoire du bon Samaritain dans l’Évangile de Luc, la fin de Crime et châtiment de Fiodor Dostoïevski et Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O’Connor, nous avons discuté de ce qui ressort de chaque texte. La miséricorde ne peut pas être abstraite : elle doit entrer dans nos vies au travers de vraies relations. La miséricorde arrive comme un moment de grâce divine, une image de résurrection et demande une confiance active. Le frère a ensuite conclu la discussion par une question : « Quelles histoires vous ont aidé à mieux comprendre la miséricorde ? »


Oxana et Ivan (Ukraine)

Un grand nombre d’Ukrainiens prennent part à la rencontre européenne et cette année ne déroge pas à la règle. Des groupes de toute l’Ukraine sont arrivés aujourd’hui dans la tente A. Deux jeunes de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, Oxana (24 ans) et Ivan (29 ans) de Kiev et Lviv, sont venus avec un grand groupe de jeunes âgés de 17 à 35 ans. Certains sortent pour la première fois de leur pays, alors que d’autres ont déjà participé à plusieurs rencontres de Taizé. Deux prêtres les accompagnent. Selon Oxana et Ivan, la rencontre est un vrai pèlerinage depuis le début de leur voyage, qui a commencé avec des prières, des liturgies et de la catéchèse. Ils parlent de leur expérience : « Participer à une rencontre nous redonne de l’inspiration pour avancer dans la vie. Je deviens plus patient et trouve ma paix intérieure. Nous voulons prier pour la paix dans notre pays. »


Lundi 28 décembre

C’est aujourd’hui que commence l’accueil des participants. En sept endroits autour de Valence les pèlerins ont rejoint les 950 arrivés samedi. Ils ont été accueillis dans leur langue et on leur a donné une explication complète sur la rencontre, avec une carte de transport et un itinéraire, qui servira également de ticket repas. Après cela, ils ont été envoyés dans leurs paroisses pour y être reçus et présentés à leurs familles d’accueil où ils habiteront pendant la rencontre.

Matthijs (Pays-Bas)

Mon voyage a commencé depuis le village de Taizé, où je m’étais rendu pour passer Noël, sans savoir comment aller ensuite à Valence. Mais à Taizé j’ai fait la connaissance d’Erica. Elle était dans le même cas que moi, alors nous nous sommes renseignés et nous avons trouvé un bus qui partait de Lyon.

Nous avons tout organisé le 23 décembre, deux jours avant notre départ pour Valence. Le matin de Noël, nous avons quitté Taizé, après une très belle prière dans l’église du village.


Carlos (Espagne)

Carlos est originaire de Valence et travaille dans un petit restaurant au milieu d’une grande rue, à proximité du Colegio de las Esclavas. Mis à part ce que les enseignants de l’école lui ont dit, il ne sait pas grand chose de la rencontre. Depuis quelques jours, il a vu passer de plus en plus de groupes dans la rue et il est heureux de voir autant de jeunes de différentes cultures.

Carlos ne se décrit pas comme quelqu’un de très religieux, mais il voit la rencontre d’un bon œil : « C’est toujours bien quand les gens ont la foi ! Quand ils se rencontrent pour quelque chose de bien. » Sa seule déception est de ne pas avoir été informé plus tôt. Mais il pense maintenant se rendre aux prières du soir et participer à un des ateliers au cours des prochains jours.


Agnieszka (Pologne)

Étudiant en Espagne depuis septembre grâce à un échange, Agnieszka a voyagé seulement 4 heures pour venir à Valence. Bien que ce soit sa première rencontre, elle a travaillé en tant que volontaire à l’accueil des jeunes. Sa famille d’accueil est très chaleureuse. Ils ont sept enfants et ont fait de la place pour quatre invités - trois Polonais et un Ukrainien. Agnieszka ne pouvait pas rentrer en Pologne pour Noël, mais elle s’est sentie accueillie par une grande famille. Et ayant elle aussi une très grande famille, elle s’est un peu sentie chez elle.


Caya, Fenja, Jan, Nico, Marcel, Birk, Kristina (Allemagne)

Notre voyage pour nous rendre à la rencontre européenne a commencé à l’aéroport de Hambourg. Après trois heures de vol, le soleil nous a accueillis à Madrid, puis le train le plus rapide que nous ayons jamais vu nous a conduits vers notre destination finale : la magnifique ville de Valence. En arrivant, nous avons fait beaucoup de détours dans le centre historique, passant devant des petits magasins et des restaurants remplis de personnes qui riaient. En voyant que nous étions perdus, plusieurs habitants ont proposé de nous aider à trouver notre chemin. A ce moment-là, nous avons rencontré par hasard un frère, qui nous a indiqué le lieu de la prière du soir, dans le parc de Turia où nous avons décidé d’aller : une belle conclusion spirituelle pour une journée fatigante mais excitante !


Dimanche 27 décembre

Hier, 950 volontaires sont arrivés à Valence, deux jours en avance, afin d’offrir leur aide. Ce sont les Ukrainiens, les Polonais et les Espagnols qui sont venus en plus grand nombre. Ils ont été accueillis au Colegio de las Esclavas, puis ont été envoyés dans les paroisses d’accueil. Les premiers repas et les premières prières ont eu lieu au Jardín del Turia avec tous les volontaires et les frères.

Charo (Espagne)

Au “Colegio de las Esclavas”, beaucoup d’enseignants et le personnel de l’école participent à l’accueil cette semaine et sont prêts à aider de toutes les manières possibles. L’une d’entre eux, Soeur Charo Perez, est très optimiste quant à la rencontre : “Nous sommes contents de rencontrer les pèlerins de Taizé à Valence. Je suis heureuse qu’avec l’aide des frères et des volontaires tout soit bien structuré. L’organisation est parfaite et je suis sûre que cela va continuer de la même manière ces jours prochains !”


Perpétue (Togo)

En tant que membre de l’Église Évangélique Presbytérienne du Togo, ma présence à cette rencontre de Valence a pour but de me permettre d’avoir une impression sur un tel rassemblement de jeunes chrétiens venus de divers horizons, afin de mieux préparer le pèlerinage de confiance sur la terre qu’organise Taizé à Cotonou (Bénin) en 2016.

Je suis allée à Taizé le 20 décembre puis je suis arrivée à Valence où je suis logée par la famille de Joseph et Julie, avec deux Belges. Nos hôtes nous ont amenés ce matin au lieu d’accueil du Colegio de las Esclavas puis nous ont fait faire une visite guidée du centre ville de Valence : la basilique, la cathédrale, le marché, la faculté de théologie, la Plaza de la Reina.


Nazar et Andriy (Ukraine)

Nazar et Andriy, deux jeunes orthodoxes de 16 ans de Khmelnytsk (Ukraine) sont venus avec un petit groupe de six personnes. Les garçons sont arrivés tôt le matin à Valence, prêts à se porter volontaires et à travailler, bien que ce soit leur première rencontre internationale. Ils sont enthousiastes à l’idée de rencontrer des gens de nouveaux horizons et de partager leur expérience de la foi.


Ingrida et Janutis (Lituanie)

Ingrida et Janutis, deux jeunes Lituaniens âgés de 21 ans, sont venus dans un groupe de neuf personnes. Venir à Valence depuis la Lituanie a été un très long voyage. Afin de pouvoir aider en tant que volontaires lors de la rencontre, le groupe est parti le 22 décembre, traversant la Pologne et l’Allemagne. Ils ont passé la veillée de Noël à Lyon en France, partageant leur dîner dans le bus, devenu leur maison pour la durée du voyage. Le 25, ils sont arrivés à Barcelone où ils ont pu assister à la messe de Noël dans la cathédrale. Ils ont finalement atteint Valence avec une multitude d’anecdotes à raconter.


Les témoins ont été photographiés par les jeunes volontaires de l’équipe media à Valence ; les photos illustrant les temps forts du rassemblement ont été prises par Wiesia Klemens qui a publié ses photos en ligne dans un album Flickr.
Dernière mise à jour : 11 janvier 2016